L’ambassadeur palestinien aux Nations Unies, Riyad Mansour, s’est porté candidat à la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU pour la période 2026-2027, préparant ainsi le terrain pour un possible affrontement avec l’administration Trump. Cette candidature risque de déstabiliser l’organisation internationale à un moment où celle-ci cherche à réinitialiser ses relations avec les États-Unis.
Le Groupe arabe de l’ONU, qui représente les 22 pays arabes membres de l’organisation, a officiellement désigné Mansour lundi dans une lettre adressée au président du Groupe Asie-Pacifique, qui représente environ 55 États membres, incluant les pays arabes.
La présidence de l’Assemblée générale, bien que largement cérémonielle, confère une visibilité internationale importante et la capacité d’influencer l’agenda des discussions. L’élection aura lieu en 2026, mais les manœuvres diplomatiques commencent dès maintenant pour ce poste qui fonctionne selon un système de rotation régionale.