La reconnaissance d’un Etat de Palestine «n’est pas un tabou pour la France» mais Paris estime que les conditions ne sont pas réunies «à ce jour pour que cette décision ait un impact réel» sur le processus visant la solution à deux Etats, a réagi mercredi le chef de la diplomatie française auprès de l’AFP.
«Cette décision doit être utile, c’est-à-dire permettre une avancée décisive sur le plan politique», a souligné Stéphane Séjourné dans une déclaration écrite. «Dans cette perspective, elle doit intervenir au bon moment pour qu’il y ait un avant et un après», a-t-il ajouté.
Stéphane Séjourné, qui a reçu mercredi matin à Paris son homologue israélien Israël Katz, estime qu’«il ne s’agit pas seulement d’une question symbolique ou d’un enjeu de positionnement politique, mais d’un outil diplomatique au service de la solution à deux États vivant côte à côte, en paix et en sécurité».