L’OCI a de nouveau dénoncé aujourd’hui un «génocide» à Gaza et appelé ses 57 pays membres à «imposer des sanctions» à Israël, dans une résolution adoptée à l’issue de son sommet à Banjul. La résolution, consultée par l’AFP, demande à ses membres «d’exercer des pressions diplomatiques, politiques et juridiques» et de prendre des «sanctions» à tous les niveaux «économiques, sportifs, culturels et internationaux» contre Israël.
L’OCI appelle également à «un cessez-le-feu immédiat, permanent et inconditionnel». En outre, dans son communiqué final, l’OCI appelle également «à stopper l’exportation des armes et des munitions utilisées par son armée pour perpétrer le crime de génocide à Gaza» sans toutefois donner davantage de précisions.
Prise de distance
La Tunisie a émis des réserves sur la déclaration finale de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) concernant la Palestine :
« La délégation tunisienne a officiellement enregistré sa réserve aux références faites dans ces documents aux « frontières du 4 juin 1967″, à la » solution à deux États » et à « Jérusalem-Est », sur la base de la position ferme de la Tunisie et de son soutien inconditionnel au peuple palestinien frère dans ses luttes pour retrouver ses droits légitimes, inaliénables et non obsolètes et de son appui pour le droit des Palestiniens à établir leur État indépendant sur l’ensemble de la Palestine, avec Al-Quds Al Charif comme capitale «