La bande de Gaza est quasi coupée du monde depuis une semaine, et l’entrée de l’aide, pratiquement interrompue depuis que l’armée israélienne a commencé des opérations terrestres à Rafah, dans le sud du territoire.
Après la prise de contrôle, le 7 mai, par l’armée israélienne du côté palestinien du poste-frontière de Rafah, Israéliens et Egyptiens se renvoient la responsabilité de la paralysie de l’aide. C’est par ce point de passage qu’entrait d’Egypte l’essentiel du carburant indispensable aux infrastructures et à la logistique humanitaire dans la bande de Gaza.
Fermé durant plusieurs jours au début de mai après des tirs de roquettes du Hamas, le poste-frontière de Kerem Shalom est officiellement ouvert, mais les ONG affirment ne pas pouvoir y collecter l’aide entrant d’Israël, faute de carburant et en raison de combats dans la zone.