« Savez-vous que le biscuit Oreo que vous retrouvez sur les rayons de vos magasins est haram ? », a demandé le président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement, Mustapha Zebdi, à l’adresse des fans de sa page sur Facebook. Cette simple annonce a suffi pour déclencher une controverse intense sur les réseaux sociaux algériens. Les messages d’indignation fusaient de partout.
Pour rappel, le biscuit qui fait l’objet de polémique est un produit d’importation. D’ailleurs, le premier responsable de l’APOCE a reproché aux importateurs qu’il appelle « les gens du cabas » de ne pas se soucier d’un facteur essentiel. Il s’agit de l’origine des ingrédients utilisés dans la fabrication des produits qu’ils ramènent en Algérie depuis l’étranger.
À la suite d’une correspondance adressée par Zebdi à Mondelez, le géant américain propriétaire d’Oreo et de Milka, la société a reconnu sans détours le caractère non halal de son produit. Il n’est pas non plus « casher »
« On ne prend pas ce facteur en considération dans la fabrication de nos biscuits », explique Mondelez. « Ce serait peut-être différent dans l’avenir », ajoute tout de même l’entreprise via le même canal de communication. Une large partie du public, quant à lui, demande le retrait immédiat d’Oreo du marché algérien.
D’autres avis en revanche vont dans le sens contraire de cette vision. Ils estiment qu’en connaissance de cause, chacun peut décider à son échelle personnelle de consommer ce biscuit ou pas.