Au-delà de l’impact humain du conflit, le Liban a « besoin d’être soutenu par la communauté internationale » pour atténuer le choc économique, notamment en accordant des « dons » et poussant à un règlement de la situation, a estimé jeudi le directeur de la région Proche-Orient du FMI, Jihad Azour.
« La priorité est de protéger les vies et sauver les moyens de subsistance de la population mais aussi apporter une aide humanitaire suffisante à ceux qui ont tout perdu », a insisté Jihad Azour, interrogé par l’AFP.
Plus largement, le directeur régional du Fonds monétaire international (FMI) appelle la communauté internationale à mettre fin au conflit en cours tant à Gaza qu’au Liban et à apporter l’aide nécessaire pour faire face à « l’immense » crise humanitaire qui s’y déroule. Mais en regardant plus loin, « nous encourageons la communauté internationale, les amis du Liban, à apporter des dons » au pays, qui était déjà dans une situation économique très difficile avant même le déclenchement des hostilités.
« Nous appelons la communauté internationale à faire tout son possible pour mettre fin au conflit et réduire les souffrances de la population », a-t-il insisté.
Un milliard de dollars ont été récoltés pour le Liban
La conférence internationale sur le Liban à Paris a permis de récolter plus de 800 millions de dollars d’aide humanitaire et 200 millions d’aide pour l’armée, a annoncé jeudi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.
«Nous avons répondu à l’appel lancé par les Nations unies en annonçant des contributions substantielles, 800 millions de dollars auxquels s’ajoutent d’importantes contributions en nature», a-t-il déclaré, soulignant que la communauté internationale avait été «à la hauteur de l’enjeu».