Médias, mairies, institutions… À l’image du journal Le Monde, les annonces de départ du réseau social X se multiplient lundi, jour de l’investiture de Donald Trump, pour dénoncer la « toxicité » de la plateforme d’Elon Musk, mais des personnalités affirment aussi y rester pour défendre leurs idées.
Le quotidien français (11 millions d’abonnés sur X) a justifié sa décision de cesser ses publications sur X par « l’intensification de l’activisme » d’Elon Musk, proche du nouveau président américain, et de « la toxicité croissante des échanges » sur ce réseau.
Il rejoint ainsi une kyrielle d’autres médias, français (Ouest France, Sud Ouest, Mediapart, La Voix du Nord et le Nouvel Obs) comme étrangers (les quotidiens britannique The Guardian et espagnol La Vanguardia), qui ont fait le choix d’arrêter le partager de leur contenu sur X.
L’Académie des Sciences ou encore l’éditeur Gallimard ont également annoncé suspendre lundi leurs activités sur X, rejoignant plus de 80 associations, dont La Ligue des droits de l’Homme et Emmaüs.