Une enquête a été ouverte à la suite de dégradations commises dans la résidence secondaire du chef de file de la gauche radicale en France, Jean-Luc Mélenchon, selon le parquet mardi.
Des tags insultants et outrageants ont été découverts au domicile secondaire de Mélenchon dans un village près de Montargis, dans le centre de la France, a indiqué à l’AFP le procureur de Montargis, Jean-Cédric Gaux. «Le ou les auteurs des faits n’ont pas été interpellés», a t-il précisé.
D’après une source proche du dossier, le ou les auteurs se sont introduits sur la propriété du leader du parti La France Insoumise (LFI) en découpant une partie du grillage. Ils sont ensuite entrés par effraction par une fenêtre.
«Merci aux camarades qui regardent la télé de m’avoir prévenu de la dégradation de ma maison dans le Loiret. Je crains pour mes livres», a réagi Mélenchon sur le réseau social X.
Soutiens politiques
Depuis l’annonce de ces dégradations, les réactions politiques se multiplient pour condamner ces actes. «Apprendre par voie de presse que votre domicile a été dégradé est inadmissible. Notre mise en danger par ceux qui nous mettent des cibles dans le dos doit immédiatement cesser», a condamné sur X la présidente du groupe LFI à l’Assemblée, Mathilde Panot.
La cheffe de file de l’extrême droite française Marine Le Pen a estimé que «de tels agissements doivent faire l’objet d’une condamnation exemplaire», souhaitant que tout soit «entrepris pour retrouver les coupables de ces actes d’une grande lâcheté». «J’apporte mon soutien à M. Mélenchon», a-t-elle aussi dit sur X.