Des organisations nationales, dont le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), ont dénoncé, mercredi 8 septembre , les campagnes de cyberharcèlement menées sur les réseaux sociaux contre des journalistes, médias et figures nationales emblématiques, par les aficionados du président de la République, Kaïs Saïed.
Dans un communiqué conjoint, ces organisations ont annoncé qu’elles envisageaient de porter plainte contre ces pages notant que ces campagnes constituent une dérive dangereuse menaçant la transition démocratique.
Elles ont, également, appelé le président de la République à intervenir pour mettre un terme à ces attaques qui visent les journalistes, médias, activistes et militants de la société civile notant que ces cybermilices pro-Kaïs Saïed sont une réelle menace à la liberté d’expression.
Dans ce même contexte, les organisations signataires ont dénoncé le silence du Parquet et ont appelé le Conseil supérieur de la magistrature à assumer ses responsabilités face à l’inaction du Parquet.
Elles ont, par la même occasion appelé les journalistes et organes de presse à faire preuve de professionnalisme en luttant davantage contre les intox et les discours d’incitation à la violence et à la haine et à éviter toute implication dans les conflits politiques.