Quand à la fin de l’exercice 2020-2021 le Stade Tunisien s’est retrouvé à l’avant dernière loge synonyme de relégation, tous les Stadistes ont crié au complot, à l’injustice.
Ils ont oublié au passage leurs ratages sur plus d’un plan tout au long de la saison et lorsque le repêchage du CSChebba leur a offert l’opportunité de disputer les barrage avec une chance de retrouver l’élite, les gars du Bardo ont retrouvé sourire et espoir surtout que leur équipe allait rencontrer deux clubs divisionnaires, l’ESZarzis et le CO Médenine et la lanterne rouge de la Ligue 1, la JSK qui n’a récolté tout au long de la saison que trois petits points.
Mais la réalité du terrain était tout autre. Les Rouge et Vert, en raison d’une gestion médiocre de l’intersaison avec des hésitations et des recrutements à la va-vite allaient être de nouveaux déçus. Deux rencontres avec une défaite contre les Zarzissiens et une parité vierge indigne devant les gars de Médenine. Au Bardo c’est le choc. Tout le monde accuse tout de monde de laisser-aller et d’incompétence oubliant que la responsabilité est collective et que les erreurs à répétition depuis le jour où Anis Boussaidi, le coach et enfant du club a été limogé alors que l’équipe faisait partie du peloton de tête.
Depuis, les changements fréquents d’entraîneurs et les luttes internes ont précipité le club dans les profondeurs du classement. Autrement dit, le Stade Tunisien paye aujourd’hui le prix de ses propres erreurs.
La chasse aux sorcières ne sera d’aucun secours maintenant que le mal est fait. Il appartient aux nouveaux responsables de tirer les enseignements nécessaires et de repartir sur des bases solides pour retrouver l’élite avec des arguments autrement solides car les mauvaises saisons se succèdent depuis bientôt une décennie et Ben Brik, le nouveau président a intérêt de bien choisir ses collaborateurs les plus proches.