Suite au manque de lits disponibles dans les hôpitaux du Grand Tunis, le ministère de la Santé a été contraint, dimanche soir, de transférer des malades atteints de la COVID-19 vers d’autres hôpitaux à l’intérieur du pays, a souligné lundi, Naoufel Somrani, directeur général des structures sanitaires publiques au ministère de la santé.
Dans une déclaration à l’agence TAP, il a indiqué que face à la croissance rapide et continue du nombre de malades, le système de santé est sur le point de s’effondrer.
« On enregistre quotidiennement pas moins de 100 nouvelles hospitalisations qui nécessitent des soins pendant une dizaine, voire une quinzaine de jours », a-t-il fait savoir signalant que les hôpitaux publics ont atteint leur capacité maximale malgré l’augmentation du nombre de lits de réanimation et d’oxygène.
Somrani a rappelé que le ministère de la santé installera, dans les prochains jours, des hôpitaux de campagne dans différentes régions du pays y compris à Ben Arous et à la Manouba dans le Grand Tunis.
Selon la même source, les professionnels de la santé sont extrêmement préoccupés par la non application des protocoles sanitaires et le non-respect des gestes barrières.
Dans les régions du Grand Tunis, les taux de positivité des tests s’élèvent à 41,4% à la Manouba, 37,1% à l’Ariana, 33,1% à Ben Arous et 25,3% à Tunis.