OpenAI, géant de l’intelligence artificielle (IA) générative et éditeur de ChatGPT, a présenté vendredi un outil de clonage de voix, dont l’utilisation sera restreinte pour empêcher des fraudes ou des crimes, comme l’usurpation d’identité.
Baptisé « Voice Engine », ce modèle d’IA peut reproduire la voix d’une personne à partir d’un échantillon audio de 15 secondes, selon un communiqué d’OpenAI sur les résultats d’un test à petite échelle.
« Nous reconnaissons que la capacité de générer des voix ressemblant à celles de personnes comporte de sérieux risques, qui sont particulièrement importants en cette année électorale », a déclaré l’entreprise basée à San Francisco.
« Nous travaillons avec des partenaires américains et internationaux issus du gouvernement, des médias, du divertissement, de l’éducation, de la société civile et d’autres secteurs et nous prenons en compte leurs commentaires au fur et à mesure que nous développons l’outil ».
En cette année électorale cruciale dans le monde, les chercheurs en désinformation craignent une utilisation abusive des applications d’IA générative (production automatisée de textes, images, etc.), et notamment des outils de clonage de voix, qui sont bon marché, faciles à utiliser et difficiles à retracer.
OpenAI a assuré avoir adopté « une approche prudente et informée » avant une diffusion plus large du nouvel outil « en raison du potentiel d’utilisation abusive des voix synthétiques ».