Selon le département américain du Travail, au cours des mois d’avril, mai et juin 2021, un total de 11,5 millions de travailleurs ont quitté leur emploi. Cette situation, qui ne compte pas changer de sitôt vient de trouver un nom, “La grande démission”. En effet, les travailleurs ne veulent plus travailler, citant pour cause les horaires de travail, salaires insuffisants ou craignant le virus covid-19 et son variant Delta qui pèse encore sur l’économie mondiale. Les entreprises sont confrontées à d’extrêmes difficultés à trouver des travailleurs, avec plus de 9 millions de postes ouverts à l’échelle nationale. De ce fait, les entreprises doublent d’effort pour embaucher du personnel. Les supermarchés offrent de travailler sans application et d’être payé le jour même, d’autres entreprises offrent de prendre en charge les frais de scolarité, et certaines comme le géant Amazon irait même jusqu’a alléger les tests de drogues requis pour les livreurs.
La pandemie avait forcé des millions de travailleurs à rester chez eux tandis que d’autre sont tombés au chômage, recevant des aides gouvernementales.
Mais c’est le travail à domicile ou le télétravail imposé par la pandémie qui serait la cause de cette grande démission. Le travail à domicile semble avoir eu un effet positif sur les individus qui, depuis, préfèrent la flexibilité que ce mode de vie offre ainsi qu’une meilleure conciliation vie personnelle / vie professionnelle avec plus de temps pour les loisirs et la vie familiale.
En effet les travailleurs ne veulent vivre pour travailler, mais travailler, le minimum pour vivre au maximum.
Ghayet El Mouna , notre correspondante à Cleveland, Etats-Unis