Les Houthis au Yémen ont pris d’assaut un bureau des Nations unies dans la capitale Sanaa. 13 employés de l’ONU et plus de 50 employés d’organisations humanitaires ainsi qu’un employé de l’ambassade ont été pris en charge par la milice, a rapporté le bureau des droits de l’homme de l’ONU à Genève. Certains ont également été emmenés à leur domicile, loin du bureau.
Ces incidents ont eu lieu les 6 et 7 août. Dans un premier temps, le silence a été gardé dans l’espoir d’une résolution rapide de la situation, a déclaré une porte-parole de l’ONU. Volker Türk, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, a appelé le pouvoir en place à libérer immédiatement les personnes détenues. Elles seraient retenues sans contact avec le monde extérieur.
Les Houthis ont affirmé avoir arrêté les membres d’un « réseau d’espions américano-israélien », agissant sous la couverture d’organisations humanitaires, des accusations que l’ONU a rejetées catégoriquement. Le 30 juillet, le Haut-Commissariat a informé les rebelles houthis de la « suspension du bureau » de Sanaa pour des raisons de sécurité.