Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a affirmé samedi que son mouvement était prêt à répondre aux «violations» du cessez-le-feu par Israël, plus d’un mois après l’entrée en vigueur de l’accord de trêve fragile.
L’accord est entré en vigueur le 27 novembre, deux mois après le début d’une guerre ouverte entre Israël et le mouvement armé Hezbollah, sorti considérablement affaibli du conflit, sa direction largement décimée.
En vertu du texte, l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU doivent se déployer dans le sud du Liban et l’armée israélienne s’en retirer sous 60 jours. Il prévoit aussi le retrait du Hezbollah jusqu’à environ 30 km de la frontière israélienne dans le sud du Liban.
Depuis le début du cessez-le-feu, les deux camps s’accusent mutuellement de violations répétées. «Nous avons dit que nous allons patienter et donner une chance pour que les violations israéliennes cessent et pour mettre en oeuvre l’accord. Mais cela ne signifie pas que nous serons patients pendant soixante jours», a-t-il dit en allusion à la durée de l’accord. «Cela sera décidé par la direction du mouvement.»