Mardi 28 mai, de forts affrontements ont éclaté entre manifestants et policiers près de l’ambassade d’Israël à Mexico, pendant un rassemblement contre les attaques israéliennes sur Rafah, dans la bande de Gaza.
Les manifestants, dont certains étaient cagoulés, ont jeté des pierres et des cocktails molotov sur une escouade de policiers qui leur bloquait le chemin vers le complexe diplomatique dans le quartier aisé de Lomas de Chapultepec. Les agents anti-émeutes ont riposté à l’aide de gaz lacrymogène.
La manifestation, baptisée « Action urgente pour Rafah » sur les réseaux sociaux, a rassemblé environ 200 personnes, dont une trentaine ont commencé à casser et à retirer les barrières métalliques qui bloquaient l’accès à l’ambassade. Sur place, des sympathisants de la cause palestinienne ont réclamé au gouvernement mexicain de rompre les relations diplomatiques avec Israël et de reconnaître officiellement l’État palestinien.
Le rassemblement avait été convoqué pour protester contre le bombardement par l’aviation israélienne d’un camp de déplacés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, qui a fait 45 morts et 249 blessés dimanche, selon le ministère de la Santé du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans le territoire palestinien.