L’ancien fondateur et Secrétaire Général du Courant démocrate, Mohamed Abbou, a souhaité, dans un post sur sa page Facebook, « le départ volontaire de Kaïs Saïed du pouvoir, une fois qu’il aura annoncé l’annulation du document qu’il avait émis après le référendum nul et non avenu, le décret-loi n’o 55 de l’année 2022 relatif aux élections, et le décret n’o 117 de l’année 2021 », souligne-t-il.
Abbou se livre à cette longue analyse de la situation « indépendamment des résultats des élections législatives ayant montré que Kaïs Saïed a perdu la majorité l’ayant appuyé la nuit du 25 juillet, désespérée par l’absence d’amélioration de la situation d’avant le 25 juillet ».
« Les gens ont placé en lui un espoir, mais leur désespoir augmente chaque jour qui passe, ce qui conduira fatalement à des évolutions l’obligeant à démissionner (…) ou à être démis… » ajoute-t-il en substance.
La solution réside, à ses yeux, dans « le retour à la constitution de 2014, à une instance électorale légale, au Conseil supérieur de la Magistrature, et à organiser des élections législatives et présidentielles, tout en entamant immédiatement des procès, dont seraient exclus les magistrats ayant renoncé à leur indépendance à n’importe quelle époque de Ben Ali à Kaïs », écrit-il (ci-après un extrait de son post).