Dans un communiqué publié lundi soir, Mondher Zenaïdi a affirmé que la bataille pour le changement n’était pas terminée, bien que les enjeux et les moyens aient évolué. « Autrefois, nous faisions face à un système oppressif qui utilisait les lois et les institutions de l’État. Aujourd’hui, c’est un système affaibli et hors-la-loi qui s’isole davantage à chaque déclaration et prise de position, en s’éloignant du consensus national », a-t-il déclaré.
Zenaïdi a souligné que, tandis que les espoirs des Tunisiens grandissent et que de nouveaux horizons s’ouvrent pour le pays sous le slogan « La solution par tous les Tunisiens », « le populisme persiste à fuir en avant ». Il a mis en garde contre le fait que le choix de la stratégie du « système contre tous » ne fera qu’accentuer l’isolement de ses défenseurs et précipiter leur chute.
Le candidat écarté reste confiant dans la poursuite de la dynamique de changement qui, selon lui, ne s’arrêtera qu’avec la disparition d’un « système marqué par l’échec et l’incapacité ».
Pour rappel, plus tôt dans la journée, Najla Abrougui, membre de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE), a commenté l’appel du Tribunal administratif visant à intégrer Mondher Zenaïdi à la liste des candidats acceptés pour l’élection présidentielle. Elle a qualifié cette demande de « dépassée et dénuée de sens » en raison du fait que le processus électoral a déjà commencé de manière légale, définitive et officielle.