Face à la recrudescence de signalements concernant des pratiques frauduleuses visant les chercheurs d’emploi souhaitant travailler à l’étranger, le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a publié un avertissement officiel.
Ces pratiques, orchestrées par des bureaux de recrutement illégaux, consistent à offrir des contrats de travail à l’étranger et des services d’hébergement fictifs, en échange de sommes d’argent importantes. Le ministère invite les chercheurs d’emploi à la plus grande vigilance, déconseillant toute interaction avec ces structures non reconnues.
Le ministère rappelle que seuls les bureaux de recrutement à l’étranger disposant d’une autorisation légale peuvent intervenir dans le cadre de la médiation pour le marché international du travail. Ces structures sont suivies et évaluées par les autorités compétentes, et leurs services sont intégralement gratuits, conformément à la réglementation.
Pour garantir la transparence, une liste actualisée des bureaux légaux est accessible sur le site officiel du ministère www.emploi.gov.tn. Les citoyens peuvent également consulter les offres de recrutement disponibles sur le portail de l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant www.aneti-international.tn.
Actuellement, le ministère recense 60 bureaux privés de recrutement à l’étranger autorisés, en plus des agences publiques comme l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI) et l’Agence tunisienne de coopération technique (ATCT). Ces organismes, qui œuvrent gratuitement, sont les seuls habilités à intervenir dans le processus de recrutement.
Dans le cadre de sa stratégie de coopération internationale, le ministère annonce également la mise à disposition de 2 000 contrats supplémentaires dans le secteur de la construction et des travaux publics en Italie, à étaler sur trois ans.
Enfin, le ministère demande aux médias de s’assurer que tout bureau de recrutement figurant dans leurs annonces publicitaires dispose bien des autorisations requises. Les citoyens victimes de pratiques illégales ou suspectes sont encouragés à alerter la direction générale du recrutement à l’étranger et de la main-d’œuvre étrangère, afin de permettre des poursuites judiciaires contre les contrevenants.