L’indice de perception de la corruption (IPC) 2020 publié récemment par Transparency International brosse un tableau sombre de l’état de la corruption dans le monde. Alors que la plupart des pays n’ont guère progressé dans la lutte contre la corruption en près de dix ans, plus des deux tiers des pays ont un score inférieur à 50. Il ressort de ce rapport que la corruption non seulement fragilise la réponse sanitaire mondiale à la COVID-19, mais elle contribue également à approfondir la crise démocratique en cours.
L’indice, qui classe 180 pays et territoires en fonction du niveau de corruption dans le secteur public, tel qu’il est perçu par les experts et les hommes d’affaires, utilise une échelle de zéro à 100, où zéro correspond à un système très corrompu et 100 à un système très faiblement corrompu.
Comme les années précédentes, plus des deux tiers des pays obtiennent un score inférieur à 50 sur l’IPC de cette année, avec un score moyen de 43 seulement.
Même si la Tunisie a enregistré une avancée de cinq rangs dans le classement international occupant la 69ème place, elle reste toujours en dessous de la moyenne de 50 points, ce qui explique l’existence de plusieurs lacunes et manquements dans le système de la bonne gouvernance dans le secteur public, sans toutefois, omettre les restrictions liées à la dénonciation de la corruption.