Il y a eu une « découverte de dizaines de fosses communes contenant plus d’un millier de corps dans l’ouest du Darfour », a alerté, ce samedi sur son compte X, Marcelin Ridja, directeur régional des urgences à l’International Rescue Committee (IRC).
« Ces atrocités représentent la violence la plus sanglante de l’histoire du Darfour, entraînant des conséquences humanitaires graves », a souligné ce responsable d’IRC, une ONG qui aide les personnes victimes de persécutions raciales, religieuses et ethniques, aussi bien que celles touchées par la guerre et la violence.
M. Ridja n’a pas donné des détails sur les victimes ou encore la période qu’elles seraient tuées avant d’être mises dans les fosses communes. Au Soudan, la découverte des fosses communes contenant des corps est régulière dans ce pays déchiré par des conflits ethniques.
En juillet dernier, au moins 87 corps de victimes des Forces de soutien rapide (FSR) avaient aussi été retrouvés dans une fosse commune au Darfour-Occidental, au Soudan, selon l’ONU.
Les victimes, dont plusieurs femmes et sept enfants, étaient surtout des Massalit tués en juin par les rebelles et leurs alliés, selon des indications crédibles relayées par le Haut-Commissariat.