Des représentants du Hamas, du Qatar et des Etats-Unis se trouvent dimanche au Caire pour «entamer un nouveau cycle de négociations» en vue d’une trêve dans la bande de Gaza, où Israël combat le mouvement islamiste palestinien, selon le média égyptien progouvernemental Al-Qahera.
L’Egypte, le Qatar et les Etats-Unis, qui font office de médiateurs, tentent depuis des semaines d’obtenir une trêve dans la guerre déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien le 7 octobre.
Israël a «plus ou moins» accepté un accord de trêve à Gaza, plaçant maintenant la balle «dans le camp du Hamas», a déclaré samedi un responsable américain, au moment où les États-Unis ont commencé les largages aériens d’aide humanitaire sur le territoire palestinien.
«Il y a un accord sur la table. Les Israéliens l’ont plus ou moins accepté. Et un cessez-le-feu de six semaines pourrait commencer aujourd’hui à Gaza si le Hamas acceptait de libérer une catégorie bien définie d’otages vulnérables», a dit le responsable américain. Il a précisé que, pour l’heure, «les discussions continuaient» pour sceller un accord avant le début du ramadan, le mois saint de jeûne musulman, dans une semaine.
«Il y a eu des progrès significatifs ces dernières semaines, mais comme toujours, il n’y a pas d’accord tant que tout n’est pas décidé», a ajouté lors d’un échange avec la presse ce haut responsable, qui a requis l’anonymat. «Les Israéliens ont accepté en principe les éléments de l’accord», a-t-il insisté.
Il a précisé que la trêve de six semaines était conçue comme une « première phase », avec l’objectif d’arriver à «quelque chose de plus durable», afin en particulier de pouvoir augmenter massivement l’aide humanitaire.