Au moment où l’activité économique bat de l’aile, le pays est en train de battre un triste record.En effet, plus de 7600 mouvements de protestation ont été enregistrés au cours des 11 mois de l’année 2020 dans le pays.
Ces mouvements de protestation vont des « petits » sit-in isolés, à des grèves sectorielles, à des blocages de l’activité économique notamment dans le bassin minier de Gafsa, ou de la production pétrolières à Tataouine, à des grèves régionales décrétées par les unions régionales relevant de l’UGTT. Cette inflation de mouvements sociaux parfois sauvage a été contreproductive. Loin d’être porteuse de solutions, elle n’a fait que croitre les difficultés des entreprises notamment publiques qui croulent devant des déficits de plus en plus insoutenables