La pression fiscale en Tunisie s’est légèrement réduite en 2025, s’établissant à 24,8 %, contre un taux de plus de 25 % en 2024. Une information confirmée par Mohamed Salah Ayari, conseiller fiscal, enseignant universitaire et membre du Conseil national de la fiscalité, lors de son intervention, lundi 6 janvier 2025, dans l’émission « Sbeh El Ward » sur Jawhara FM.
L’expert a souligné que la Tunisie demeure toutefois le pays africain avec la plus haute pression fiscale, insistant sur la nécessité de créer de la richesse pour alléger ce fardeau.
Répondant à une question sur le coût de la vie, Mohamed Salah Ayari a estimé qu’un revenu mensuel de 3 000 dinars – soit 36 000 dinars par an – est nécessaire pour permettre à un Tunisien de vivre de manière décente. Cette estimation prend en compte la cherté de la vie actuelle dans le pays.
A propos de l’amnistie fiscale, M. Ayari a indiqué que « l’amnistie a duré deux années consécutives, ce qui constitue un précédent que le pays n’a jamais connu auparavant », notant que « les recettes de l’amnistie fiscale ont atteint 1.200 millions de dinars en 2022 ».