La Banque mondiale a annoncé que son Conseil des administrateurs a approuvé hier un projet de 100 millions de dollars visant à améliorer l’employabilité des étudiants et à renforcer la qualité et la gouvernance de l’enseignement supérieur et des institutions de recherche scientifique.
Ce projet vise à doter les étudiants des compétences et connaissances essentielles pour répondre aux exigences du marché du travail, tout en soutenant les réformes en cours visant à améliorer la gestion des universités et à renforcer leur partenariat avec l’industrie.
le projet de Renforcement de l’Enseignement Supérieur Pour l’Innovation, la Résilience et l’Employabilité (RESPIRE) s’articule autour de deux composantes clés.
La première vise à améliorer les programmes d’études en renforçant leur qualité, leur pertinence et leur accessibilité dans les secteurs à forte demande. Elle comprend la modernisation des campus ainsi que la promotion de partenariats avec les employeurs afin d’optimiser l’employabilité des diplômés.
La seconde composante renforce la gouvernance universitaire grâce à l’amélioration des systèmes, à la transformation numérique et à l’assurance qualité, afin d’établir une base solide pour le succès du projet.
« Le renforcement du partenariat entre l’enseignement supérieur et le secteur privé est essentiel à la croissance économique de la Tunisie et à la création d’emplois durables, en particulier pour les jeunes et les femmes », souligne Alexandre Arrobbio, responsable des opérations de la Banque mondiale pour la Tunisie.
Et d’ajouter que « La Banque mondiale reste déterminée à soutenir l’investissement de la Tunisie dans le capital humain, qui est essentiel pour autonomiser les individus et les aider à contribuer à l’économie. La réforme de l’enseignement supérieur permettra aux étudiants d’acquérir les compétences nécessaires pour réussir sur un marché du travail en mutation.