Les Fédérations des banques, de l’enseignement supérieur, du pétrole et des médecins universitaires, relevant de l’UGTT, ont exprimé, dans un communiqué commun, leurs préoccupations concernant l’article 31 du projet de loi de finances 2025. Cet article, qui propose une révision du barème de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, imposerait des charges fiscales supplémentaires à une grande partie des membres de la classe moyenne au sein des syndicats. Selon elles, cela aurait un impact négatif sur les salaires nets de ces travailleurs.
Les fédérations ont exigé une révision immédiate de cet article afin de garantir qu’il n’entraîne pas une diminution des salaires nets pour les employés des secteurs public et privé. Elles ont également réaffirmé leur détermination à recourir à toutes les formes de lutte légitimes pour défendre les droits de leurs membres et protéger leur pouvoir d’achat.
En outre, elles ont mis en garde contre les conséquences de cette mesure fiscale, soulignant qu’elle risquerait d’aggraver davantage le phénomène de fuite des cerveaux en Tunisie, un problème déjà préoccupant et en constante augmentation.
Les syndicats ont aussi dénoncé une discrimination matérielle et morale envers les classes moyennes supérieures, qui sont injustement perçues comme des classes privilégiées. Ils rappellent que ces catégories, tout comme les autres membres de la classe moyenne, souffrent de la détérioration de leur pouvoir d’achat en raison de salaires relativement bas par rapport à leurs homologues régionaux et internationaux, ainsi que de l’impact d’un taux d’inflation élevé et persistant.