Lors d’une session d’urgence du Conseil de sécurité, Riyad Mansour, l’ambassadeur palestinien à l’ONU, a tenté de faire entendre au monde la voix du docteur Mahmoud Abu Nujaila. En sanglots, il a lu les derniers mots du médecin, tracés sur le tableau de l’hôpital Al-Awda, peu avant qu’une frappe israélienne lancée sur l’établissement ne lui ôte la vie, en novembre 2023.
Face à l’indifférence au sort des Palestiniens, ne reste-t-il plus que les larmes et le désespoir ? Mains tremblantes et voix étreinte par les sanglots, Riyad Mansour, l’ambassadeur palestinien à l’ONU, a tenté de faire entendre la voix du docteur Mahmoud Abu Nujaila, à travers la lecture de ses derniers mots tracés sur le tableau de l’hôpital Al-Awda (au nord de l’enclave), peu avant qu’une frappe israélienne lancée sur l’établissement ne lui ôte la vie, en novembre 2023.
« Nous avons fait ce que nous avons pu. Souvenez-vous de nous », a lu le diplomate, le 3 janvier, lors d’une session d’urgence du Conseil de sécurité consacrée aux attaques israéliennes contre les hôpitaux de Gaza, ajoutant, en larmes : « Nous leur devons plus que le souvenir. Rien ne peut expliquer que, depuis quinze mois, les Palestiniens de Gaza endurent l’enfer et se sentent abandonnés à leur sort. »